"Si tu te mets en route pour me trouver,
Je viendrais à ta rencontre pour te recevoir."

Je suis partie pourtant, mais personne n'est venu me recevoir...

Malgré le soleil qui flamboie dans un ciel sans nuage, mon coeur est à l'orage et mon esprit à la désolation.

Pauvre petite fille riche ! Ces mots résonnent dans ma tête et me poussent à me demander :

"Mais que veux tu en fait, tu as tout pour être heureuse et tu te plains encore !"

Eh oui, j'ai tout et même plus et pourtant souvent l'impression de n'avoir rien.

Un sentiment d'inutilité me poigne l'esprit, j'ai beau me raisonner, les mots résonnent en moi sans déclencher de résonnance !

La solitude ne m'apporte plus les réponses, la compagnie des autres m'est, malgré tout, difficile à supporter.

Je sais pourtant que, quelque part, quelqu'un, vit les mêmes affres que moi.

Ce n'est qu'un moment, il passera...comme les nuages dans le ciel.

Ni la tour de pierre, ni les murailles de bronze travaillé,
Ni le cachot privé d'air, ni les liens de fer massif,
Ne peuvent enchaîner la force de l'âme.

William Shakespeare

....Si en voyant les mains, les chapeaux ou les sébiles tendus, vous vous interrogez sur la nature du commerce, dites-vous que les mendiants dispensent une denrée inestimable : leur propre misère comme repère social, avertissement bon marché, vision de l'avenir qui vous pend au nez, rappel à l'ordre et, bien entendu, satisfaction d'être soi.

Tiré de : L'oeil du Spad, Cybione-4 de Ayerdhal

"Que nous croyions qu'un être participe à une vie inconnue,
où son amour nous ferait pénétrer,
c'est, de tout ce qu'exige l'amour pour naître, ce à quoi il tient le plus
et qui lui fait faire bon marché du reste."

Anonyme